top of page

Côte de Stockeu

Distance :                  
Dénivellé :                  
Pourcentage moyen : 
Pourcentage max :    
Points :                      

2.3 KM
227 D+
9.9%
21%
224 POINTS

Localité : Stavelot (Stavelot)

The #1

Il y a des côtes qui forgent des légendes. Et puis il y a le Stockeu. Nichée dans les Ardennes, tout près de Stavelot, cette ascension courte mais brutale est un véritable monument du cyclisme belge. Avec ses pourcentages démentiels flirtant avec les 20 %, elle ne laisse aucune chance à ceux qui n’y sont pas préparés. Stockeu, c’est l'essence même de la douleur à l’état pur.

 

Dès les premiers mètres, elle vous attrape à la gorge. Pas de préambule, pas de faux plat pour s’échauffer : la pente s’élève sèchement, avec une violence rare. Vous quittez rapidement le centre de Stavelot, et en une poignée de secondes, vous êtes déjà en train de puiser dans vos réserves. À gauche, la route s’enroule, l’asphalte devient plus rugueux, les jambes se tétanisent. La pente dépasse les 15 % dès le départ, et monte ensuite jusqu’à 20 % dans son passage le plus célèbre, au cœur des bois.

Mais Stockeu, c’est aussi de l’histoire. C’est la côte fétiche de La Doyenne, Liège-Bastogne-Liège. Elle marque le début du final, là où les jambes commencent à brûler et où les favoris se testent. C’est ici que les plus grands noms du cyclisme ont forgé leurs victoires, en se dressant sur les pédales pour avaler ce mur redouté. Pour honorer cette mémoire, un monument à Eddy Merckx trône fièrement au sommet. Le Cannibale en personne, multiple vainqueur de Liège-Bastogne-Liège, a apprivoisé Stockeu comme nul autre. C’est dire le prestige du lieu.

Une fois au sommet, quand le souffle revient peu à peu et que la forêt s’ouvre sur la statue d’Eddy Merckx, un sentiment de fierté vous envahit. Vous l’avez faite. Vous avez vaincu Stockeu. Même si elle vous a fait douter, même si vous avez peiné à chaque mètre, cette montée vous laisse un souvenir indélébile. Un de ceux que l’on raconte, que l’on partage, et que l’on revient affronter… pour mieux la redouter à nouveau.

bottom of page