🔥 Le Thier de Coo — Montée capricieuse
La #11 de la liste. Dès le virage, le ton est donné : un gauche-droite brutal, et la pente qui s’élève aussitôt vers les deux chiffres. Le Thier de Coo ne laisse aucune marge d’erreur, il attaque fort, sans prévenir.
La montée est irrégulière, imprévisible, presque vivante : 10 %, puis 7 %, avant une rampe à 14 %. Le bitume ondule, puis redescend brièvement à 8 % après 800 mètres, juste le temps de reprendre son souffle… avant de repartir plus fort encore : 13, 14, 16 %. Le premier kilomètre est une véritable épreuve, surtout dans sa dernière portion, où chaque mètre semble peser double.
La route, étroite et cabossée, serpente à l’abri des arbres. Ici, tout est silence. Pas de circulation, juste le bruit de votre souffle et le craquement du gravier sous les roues. On ne voit pas la pente, mais on la sent dans les jambes. Ce n’est pas la dénivelée qui use, mais la continuité du combat.
Puis vient la grande boucle à gauche. Le croisement du Chemin des Mazures et de la Route de Coo marque une respiration : la pente se calme, la lumière réapparaît entre les troncs. Encore un dernier virage à 10 %, et la route s’ouvre enfin. Vous entrez dans le village de Ster, les cuisses brûlantes, le cœur haut, le regard porté sur la vallée.
Le Thier de Coo, c’est une montée capricieuse, imprévisible, mais terriblement attachante. Une bataille courte, intense, et magnifique, typiquement ardennaise.